Comme tous les ans, le techno-prophète Elon Musk prédit une Tesla 100% autonome. Cette fois-ci il en est sûr, c’est la bonne, la première voiture sans intervention humaine devrait rouler pour 2023.
Elon Musk a profité d’un récent voyage au Brésil visant à lancer un programme de connexion Starlink pour les régions amazoniennes pour annoncer l’arrivée prochaine de la Tesla 100 % autonome.
Une nouvelle qui devrait être cependant prise avec des pincettes puisque l’Autopilot, le système de conduite automatisé de Tesla est encore loin d’être autonome. Celui-ci se situant entre le niveau 2 et 3 de la conduite 100 % autonome, n’atteint pas le niveau 5 requis pour une automatisation maximale.
Face à l’émergence des véhicules équipés de ce système de conduite automatisée, la France se tient prête à ce nouveau mode de transport et devient le premier pays européen à mettre en place un cadre réglementaire complet pour la circulation des véhicules autonomes.
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Tesla Autopilot : une voiture complètement autonome pour 2023 ?
C’est qu’a annoncé Elon Musk, qui bien loin d’apprendre de ses erreurs continue à faire la même promesse depuis bientôt 10 ans. Pour l’heure le PDG de Tesla affirme que des mises à jour régulières sont effectuées sur le logiciel Full Self-Driving (FSD) afin d’offrir une version la plus complète possible de son Autopilot nécessaire pour une conduite sans conducteur humain.
Ces mises à jour visent avant tout à renforcer la sécurité, c’est pourquoi en plus de travailler sur les problèmes rencontrés par le passé (les voitures Tesla tournaient dangereusement à gauche), les progrès se sont aussi axés sur les outils permettant de capter l’environnement immédiat autour du véhicule mais aussi sur les algorithmes de prise de décision.
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La France se prépare à l’arrivée des véhicules à conduite automatisée
Même si la prédiction d’Elon Musk ne se réalise pas pour l’année à venir, l’Europe et en particulier la France, se tiennent prêtes à adopter ces nouveaux véhicules autonomes. Pour preuve, la France a déployé une feuille de route des cas d’usage ainsi que la publication d’un décret adaptant les dispositions du code de la route et du code des transports pour permettre la circulation sur les routes des véhicules équipés de systèmes à délégation de conduite dès leur homologation.
« Avec ce décret, nous faisons un pas de plus vers la mobilité du futur. La France s’impose comme l’un des premiers pays à adapter son droit aux véhicules autonomes. Nous donnons dès aujourd’hui à nos industriels et à nos opérateurs de transports la visibilité nécessaire pour les développer – et demain, les faire rouler »
Jean-Baptiste Djebbari, ministre délégué chargé des Transports
Bien entendu les règles seront différentes de celles appliquées aux États-Unis (beaucoup plus permissives). Ainsi ne vous attendez pas à lire tranquillement votre journal ou jouer aux jeux-vidéo avec votre casque VR.
Dans un premier temps, les voitures homologuées seront autorisées à rouler sur des parcours ou des zones prédéfinis. Il s’agira de voitures dont le contrôle dynamique sera totalement délégué à un système de conduite automatisé, mais uniquement lorsque certaines conditions seront réunies. Les voitures ne devront pas non plus être assimilées aux systèmes d’aides à conduite (régulateur adaptatif de vitesse par exemple). Enfin, le gouvernement français rappelle que l’acceptabilité reste « une condition sine qua non du développement du véhicule automatisé ».